La Russie poutinienne a envahi l’Ukraine en février 2022 avec l’ambition de réussir un super hold-up territorial, à la fois symbolique et fondamental tant la conquête de l’Ukraine, au cœur du continent européen, agrandirait la Russie à l’ouest. Avec cette offensive, Poutine pensait par la même occasion réussir à briser les rêves de toutes ces républiques indépendantes ex-soviétiques de l’est de l’Europe qui prétendent à la souveraineté et qui sont prêtes à jouer un rôle à l’international. Ce qui n’avait pas du tout été prévu par la Russie, c’est la résistance de l’Ukraine, la mobilisation de la population, et la poussée sous l’effet des bombardements d’un nationalisme ukrainien. L’invasion a démontré que les Ukrainiens étaient prêts à relever la tête et à se battre pour leur indépendance.
Cette invasion devait aussi mettre en lumière la nouvelle puissance et le savoir-faire de l’armée russe, dont la science militaire se sera concentrée sur les destructions d’immeubles d’habitation, des barrages et des centrales électriques, sur les cibles civiles, en transformant des villes, des quartiers en tas de pierres ou en champs de cailloux. Là, on a vu le