Si j’ai bien compris, l’influenceur maximo, aujourd’hui, c’est Vincent Bolloré. Lui, au moins, c’est un capitaliste engagé. Il pense que l’entreprise ne doit pas seulement être au service du profit mais de la société. Lui, ce sont ses convictions qu’il voudrait voir ruisseler. Et quand il reprend une boîte, il souhaite que tout le monde les partage, ses convictions, et si certains en ont d’autres, que ce soit à la télévision ou dans l’édition, eh bien libre à eux d’aller les défendre ailleurs. Qu’eux aussi aient l’esprit d’entreprise et aillent créer leur chaîne ou leur maison d’édition. De son côté, tant pis si les sociétés marchent moins bien, ce n’est pas l’argent qui compte. Il veille au grain plus qu’au profit. Et c’est comme ça en outre qu’on finit par faire du profit quand même.
Toute une batterie de cuisine pendue à vos narines
Il n’y a pas que le pognon, il y a l’opinion, et l’opinion, c’est du pognon. Lui, au moins, il ne la joue pas comme Bernard Arnault à vouloir être la première fortune française, ou européenne, ou mondiale, ou universelle – quoiqu’on ait l’impression que les Martiens ne sont pas encore dans la compétition pour devenir l’extraterrestre le plus riche du cosmos. D’ailleurs, Bernard Arnault ni Xavier Niel ne sont pas sans possession non plus dans le monde médiatique, et le menu peuple des milliardaires semble trouver que c’est un bon investissement qu’être un mécène de l’information. On ne sait jamais, si par extraordinaire des casseroles ou toute une batterie de cuisine se pendait à vos nari