Passera, passera pas entre les gouttes ? Au vu de l’ambiance médiatique des semaines passées, Gérard Depardieu aurait tort de se priver. Avec les présences remarquées de Roman Polanski, Woody Allen et Luc Besson à la Mostra de Venise puis la tournée des popotes (télé et presse écrite) plutôt chaleureuse que tiède de ces deux derniers, mais aussi le soutien d’un Michel Ciment, éminent critique de cinéma à Positif, à Philippe Garrel plutôt qu’à celles qui l’accusent (évoquant le 24 septembre au Masque et la plume des «pseudo-enquêtes sans preuve véritable»), l’équipe de communicants et de juristes du monstre sacré du cinéma français a peut-être même senti que c’était le moment ou jamais. Alors
Billet
Lettre ouverte de Gérard Depardieu : une «vérité» aux relents de backlash et d’impunité
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Accusé par seize femmes de violences sexuelles, l’acteur s’est fendu d’une lettre au «Figaro», niant tout en bloc et distribuant ses bons et mauvais points au féminisme. Une illustration parfaite du contrecoup de MeToo dans le cinéma français.
Gérard Depardieu à Marseille, en 2018. (Anne-Christine Poujoulat/AFP)
Publié le 02/10/2023 à 15h55
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