Si j’ai bien compris, on a d’abord cru qu’Emmanuel Macron avait nommé Gabriel Attal Premier ministre un peu comme la maîtresse, dans le Petit Nicolas, désigne Agnan pour la remplacer quand elle s’absente un instant. Sauf que pas de chouchou à la crème Macron, le Président ne s’absente pas même quand il est au piquet. Et s’il est jaloux de la popularité de ses Premiers ministres, qui nommer à Matignon ? Eric Zemmour ? Jean-Luc Mélenchon ? Amélie Oudéa-Castéra ? La pauvre Valérie Hayer, sa tête de liste pour les européennes qui n’arrive à être ni populaire ni impopulaire tant elle demeure inconnue – ce qui, dans la situation gouvernementale actuelle, peut cependant se révéler le meilleur rempart contre l’impopularité ?
La roseur du Président a duré ce que durent les roses
On avait un jeune président mais sa jeunesse n’a pas fait de vieux os. Il était un peu rose socialiste au début, sa roseur a duré ce que durent les roses, et il a mis sinon un peu de brun, du moins un peu de beige dans son vin qui tourne vinaigre. On a donc pallié cette obsolescence non programmée si rapidement de la jeunesse en prenant un Premier ministre tout juste sorti du ministère de l’Education nationale avec encore du lait sur les lèvres qui, à son tour, vieillit