Emmanuel Macron, c’est le somnambule que l’on croise dans le noir et qui, à la table du petit-déjeuner, est tout étonné d’apprendre que, la nuit, il rôde dans les couloirs de l’appartement en parlant tout haut. Ah bon j’ai fait ça ? Oui Emmanuel, tu as fait ça. Ah bon, j’ai dit ça ? Oui, oui, tu as dit ça… On ne les compte plus, les fois où il nous a fait le coup : la crise du Covid (un festival de vérités et de contre-vérités) ses propres convictions politiques (il est socialiste, et puis il ne l’est plus) récemment encore sa position plus qu’indécise face au conflit qui oppose le Hamas à Israël, etc.
Macron, l’art du cul-entre-deux chaises. Macron, l’art de ne rien assumer du tout.
Mercredi 20 décembre, dans l’émission C à vous où il est l’invité d’honneur d’Anne-Elisabeth Lemoine, il a de nouveau succombé à ses démons. Se targuant d’être le président de la cause féminine et féministe, il a défendu bec et ongles l’acteur Gérard Depardieu accusé de viol et d’agressions sexuelles, reprenant les paroles de la propre fille de l’acteur, Julie Depardieu.
Drôles d’allégations
A l’instar de cette dernière, Emmanuel Macron a parlé de «chasse à l’homme», mettant presque en doute le montage de l’émission Complément d’enquête, sans qu’on comprenne vraiment d’où lui viennent ces drôles d’allégations. Il «aurait» entendu des polémiques sur les mots