La banlieue brûle depuis la mort de Nahel. Ce jeune homme de 17 ans, à peine sorti de l’enfance, a été abattu le 27 juin par un policier. «Je vais te mettre une balle» c’est ce qu’aurait dit le policier qui le met en joue. Tout le monde a vu les images. On peine encore à croire que ces mots puissent provenir de la bouche d’un représentant des forces de l’ordre.
Depuis de nombreuses années, la réponse à ces violences policières est hélas bien souvent à la mesure de la haine déversée en mots et en actes. Ce qui interpelle aujourd’hui, c’est l’âge des émeutiers. Ils ont entre 12 et 18 ans. Livrés à la rue, comme si aucune autorité n’avait de prise sur eux. La plupart des gens se demandent, à juste titre, ce que font les parents. Est-il possible de mettre en parallèle nos vies et celles des habitants des banlieues ? Que savons-nous de ce qu’ils vivent ? Que savons-nous des difficult