Je n’ai pas vu le document, réalisé par Tsahal, illustrant les atrocités commises par les tueurs islamistes de Gaza et projeté récemment à Paris devant quelques députés. Je n’en ai glané que quelques bribes, comme tout un chacun. Réflexion faite, je pense que je me serais rendu à la projection si l’occasion m’en avait été donnée, tant il faut se confronter au réel, même mis en scène. D’autant que revoir l’événement n’est pas le vivre, loin de là. La médiation de l’écran émousse la violence nue et le montage impose un récit particulier qui tient à distance par son ambition démonstrative.
Emetteur-récepteur. L’époque voit prospérer ces techniques qui font de chacun un émetteur et un récepteur, un fournisseur de contenus et un citoyen vidéo-dépendant, ce qui ne veut pas dire visionnaire ni averti. Voyez comme les jihadistes du Hamas portaient une caméra GoPro, char