Pour la fête qui, dès demain, fera voir 36 chandelles aux amoureux, il serait de bonne politique comme de juste adaptation à l’époque qui a effectivement foutrement changé, que les célébrants sursoient à toute ambition sexuelle. Il y aura des roses rouges et de la romance gélatineuse, du champagne éventé et des serments échangés mais surtout pas de protubérance désirante ni d’indécence libidineuse. Il sera question de sentiments ardents au fumet entêtant mais on s’évitera les prosaïques passages à la casserole en toute réciprocité brûlante qui risqueraient de carboniser la batterie de cuisine. Il s’agit de se mettre en phase avec la récession actuelle qui, selon l’Ifop voit baisser le taux d’activité charnelle, en particulier au sein d’une jeunesse longtemps réputée pour ses désirs d’expérimentation et ses poussées hormonales. Surtout, il ne faudrait pas qu’une festivité trop abreuvée rallume des feux mal éteints quand la sensualité se conjugue mieux assoupie et cendreuse. Et ceci pour les raisons suivantes :
1) Le sexe est dangereux.
Cette activité immémoriale rime ces temps-ci avec harcèlement permanent et violence subie, volonté abolie et emprise vorace. Les témoignages abondent en ces matières et ne peuvent être repoussés comme quantités négligeables ou mensonges opportunistes. En conséquence, les corps en