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Pour un féminisme antifasciste, ici et maintenant, par Paul B. Preciado

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Face au féminisme anti-trans, le meilleur allié de l’extrême droite patriarcale, on doit se rassembler dans une composition révolutionnaire non identitaire.
Lors de la Marche des fiertés, à Paris, le 4 juillet 2020. (Marie ROUGE/Photo Marie Rouge pour Libérati)
publié le 27 avril 2024 à 10h58

Depuis quelques mois, on assiste à une prolifération de textes qui, tout en se réclamant du féminisme, défendent l’exclusion des personnes trans, et en particulier des femmes trans, de la sphère démocratique au nom de la protection des soi-disant «vraies» femmes. Rassemblant des personnalités aussi disparates que Sylviane Agacinski, Elisabeth Badinter, Caroline Eliacheff, Céline Masson ou encore les rédactrices du pamphlet de transphobie facho-fémelliste-trash Transmania, ce féminisme anti-trans est devenu le meilleur allié de l’extrême droite patriarcale.

Dans Qui a peur du genre ? Judith Butler se demande comment et pourquoi les femmes trans, une minorité socialement vulnérable, sont devenues l’objet d’une campagne législat