Depuis quelques mois, on assiste à une prolifération de textes qui, tout en se réclamant du féminisme, défendent l’exclusion des personnes trans, et en particulier des femmes trans, de la sphère démocratique au nom de la protection des soi-disant «vraies» femmes. Rassemblant des personnalités aussi disparates que Sylviane Agacinski, Elisabeth Badinter, Caroline Eliacheff, Céline Masson ou encore les rédactrices du pamphlet de transphobie facho-fémelliste-trash Transmania, ce féminisme anti-trans est devenu le meilleur allié de l’extrême droite patriarcale.
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