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Libération
Chronique «Ré/Jouissances»

Quel bijou que ce vol ! par Luc Le Vaillant

Admiration immorale pour le braquage du Louvre, même s’il pourrait mal finir pour ses auteurs.

La parure de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, présentées dans la galerie d'Apollon, au Louvre. (Stéphane de Sakutin/AFP)
Publié le 26/10/2025 à 13h56

J’aurais aimé être l’un des acteurs du casse du siècle survenu au Louvre l’autre dimanche, quitte à finir en garde à vue. J’aurais aimé dérober sans haine, ni violence, et sans aucune balle perdue, les joyaux de la couronne qui ont survécu à la fin de la royauté et se sont perpétués pour l’éternité, contrairement aux têtes couronnées qui ont roulé dans la sciure. J’aurais aimé être l’un des monte-en-l’air qui ont raflé avec facilité les bijoux de la famille