S’agissant du problème jeune, on a finalement cerné le problème : il suffit de ranger le jeune quelque part. Où l’on voudra, mais rangé, comme une chambre, ou une chambrée. Les bons avec les bons, les nuls avec les nuls (ça s’appelle les «groupes de niveau»). Et le tangent, le vacillant, le potentiellement menaçant avec ses semblables. N’importe où, mais fermé. Pour son bien, naturellement, on n’est plus à l’époque des bagnes d’enfants. Et avec son consentement, puisque l’heure est au consentement. Sinon, il harcèle sur les «zécrans», il incendie les médiathèques, il se rebelle à l’autorité. Voilà pourquoi, ce jour-là, Gabriel Attal est à Nice, au lycée du Parc impérial, suivi par BFM (qui relate en live, sans porter de jugement) et Quotidien (qui ricane au fond de la classe). Suivi aussi par son garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, pour impressionner les récalcitrants.
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Le mettre en boîte avec son consentement, la chose semble contradictoire, mais impossible n’est pas macronien. L’impossible se résout avec un petit en même temps. «Est-ce que vous êtes contents d’être là ?» demande Attal, affalé façon manspreading, à une brochette de punis en survêtement assis autour de lui (on va les ranger en internat pendant