Si j’ai bien compris, ça devait arriver. A force de libérer les femmes, de permettre aux homosexuels de se marier entre eux, de garder la porte du bureau ouverte et de ne pas prendre des ascenseurs mixtes, la natalité n’est plus ce qu’elle était. Le chemin est escarpé et la voie obscure, les marmots ne se bousculent pas au bout du tunnel ni dans le tourniquet du tourbillon. Fini, le bon temps du catholicisme pour tous où les mères devaient se confesser quand elles n’avaient pas été fichues d’accoucher de treize baptisés à la douzaine. Même la pornographie, dont on aurait pu espérer qu’elle ait un effet collatéral incitativo-bénéfique, ne porte pour le coup aucun fruit. Avant d’inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement, faudra-t-il y fourguer le devoir de faire des enfants ?
C’est un grand remplacement dans l’activité sexuelle : des vicieux auraient trouvé un moyen de détourner la nature et se livreraient au plaisir sans avoir la procréation en ligne de mire. En un mot, on manque de patriotes. C’est le temps de l’individualisme à deux ou en bande, il y a des égoïstes que la France n’excite pas suffisamment pour qu’ils