Dans les rédactions audiovisuelles qui règlent la circulation de l’information, on déplore désormais, paraît-il, une crise de «retaillite aiguë». C’est l’éditorialiste Elizabeth Martichoux qui le révèle à la mi-journée sur LCI, sans préciser néanmoins si le terme désigne une pathologie, une addiction, une obsession, une soumission, une allergie au ministre de l’Intérieur, ou tout cela à la fois. Ces accès de fièvre sont caractéristiques du cluster médiatique que l’on a vu, au cours des dernières années, atteint d’accès de lepénite, de bardellite, de mélenchonnite, de trumpite, de poutinite, sans remonter à la grande pandémie de sarkozyte de 2007.
Cas pratique de retaillite. Au même moment, sur CNews, s’exprime un représentant du syndicat Alliance. On vient d’apprendre que le policier qui a tué le jeune Nahel à Nanterre en 2023 après un refus d’obtempérer (une semaine d’émeutes) sera jugé pour «homicide intentionnel», c’est-à-dire pour meurtre. Effroi général sur le plateau de Sonia Mabrouk. Il y aurait eu tant d’autres solutions juridiques plus favorables au fonctionnaire ! se navre le chroniqueur (ex-magistrat) Geor