Concluons d’avance, afin que ne subsiste aucune des ambiguïtés que je vais ensuite me régaler à souligner. La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a le droit de faire la fiesta, de brailler des chansons lors d’un karaoké et d’avoir des copines un peu parties, un peu nazes qui montrent leurs seins. Je dirais même qu’elle a le devoir de s’amuser, de délirer et même de se laisser aller à quelques excès, boissons, fumettes et compagnie, tant qu’elle est en état de reprendre les manettes au matin, gueule de bois ou pas. D’ailleurs, j’espère qu’Elisabeth Borne en prendra de la graine et qu’elle aussi se laissera aller à danser la rumba, si elle ne le fait déjà. Maintenant développons les leçons à tirer de tout ça.
1) L’exemplarité est une calamité
Les dirigeants politiques ne sont pas des saints, et c’est tant mieux. Il est important qu’ils continuent à nous ressembler. Ce sont des humains avec leurs désirs et leurs faiblesses, leurs envies sporadiques de déconnade et de régression pour faire sauter le couvercle qui pèse sur leurs actions et met leurs journées sous cloche. Les pays du nord de l’Europe ont des exigences féroces envers leurs représentants. Ils doivent demeurer des citoyens absolument ordinaires, des monsieur et madame Tout-le-Monde qui prennent le mét