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Billet

Trump, le roi du monde, par Serge July

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Depuis la fin de la «guerre des douze jours» au Moyen-Orient et l’accord entre la RDC et le Rwanda, le président américain jubile et se pose en commandant en chef mondial. Mais il est encore loin du Nobel de la paix.
Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 27 juin 2025 à Washington. (Andrew Caballero-Reynolds /AFP)
publié le 30 juin 2025 à 19h48

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Depuis le bombardement ingénieux et très sophistiqué de l’Iran opéré par la coalition israélo-américaine, Donald Trump commente l’actualité comme le commandant en chef mondial qu’il prétend être devenu. Il occupe les médias le plus souvent possible, soucieux de mettre en scène sa présidence, évidemment «géniale». Pour mieux se distinguer, il a d’ailleurs qualifié tous ses prédécesseurs à la Maison Blanche de «stupides». Mais si le président américain triomphe, Benyamin Nétanyahou traîne ses casseroles : poursuites pour corruption,