Si j’ai bien compris, dans la sempiternelle opposition entre prévention et répression, l’Iran subit de la répression préventive. Qu’Israël ait le droit de se défendre, c’est indéniable, même si le droit n’est pas habituellement ce qui mène le gouvernement de Benyamin Nétanyahou ni Donald Trump. Et puis l’Iran aussi a le droit de se défendre.
Il faut reconnaître que la république islamique est défavorisée par son gouvernement : les mollahs retourneraient à leurs chères chaires prêcher la tempête sans plus diriger le pays que, à travers le monde, même les crocodiles les plus expérimentés ne verseraient pas une larme. Benyamin Nétanyahou le sait et en joue. C’est cependant une arme à double tranchant, car si son gouvernement à lui tombait, une immense partie de la planète ne décréterait pas non plus la moindre seconde de silence en signe de deuil.
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Toujours est-il que, même quand les Américains ont envahi l’Irak, c’était sous prétexte que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive (qu’il n’avait pas), pas qu’il était susceptible d’en préparer. Certes, l’Ira