Si j’ai bien compris, toutes proportions gardées – les élections en France et aux Etats-Unis, c’est comme les 7 d’or et les oscars –, on a connu chez nous ce que les Américains et tous les citoyens du monde risquent de se prendre sur la gueule : en 1997, la présidentielle, c’était Jacques Chirac contre Lionel Jospin, et on redoutait tant le match retour de 2002 qu’on s’est retrouvé, catastrophe supplémentaire inattendue, avec Jean-Marie Le Pen à la place de Lionel Jospin. En 2020, c’était Joe Biden senior contre Donald Trump senior ; en 2024, c’est, encore plus effrayant, Joe Biden senior plus contre Donald Trump senior plus. L’avantage de Joe Biden, outre sa politique, quand même, c’est qu’il n’aura pas de raison de se venger s’il est réélu.
On veut bien croire que quatre ans d’écart, à la maternelle, ça fait une sacrée différence, mais, autour de 80 ans, ça pèse moins. Il y a l’époque où on est ascendant et une où on est déclinant mais, comme il ne s’agit pas que de jouer au golf, chacun ici se retrouve plus ou moins avec le même handicap. Peut-être que