La campagne électorale qui s’achève aux Etats-Unis est l’une des pires de l’époque moderne, la moins démocratique de toutes. Elle est principalement vouée à l’autoritarisme et au populisme : l’insulte du genre «Kamala au faible QI» ou la nouveauté du week-end dans la bouche de Trump, selon qui l’éventuelle victoire de Harris risquerait de déclencher «une dépression du genre de 1929». Et la même brute républicaine, adepte de la violence politique systématique, en rajoute une couche en dénonçant «les sondages corrompus», remarque qui semble traduire une inquiétude du côté trumpiste. Riposte d’une partisane de Kamala Harris, appartenant aux «Amis de la terre» aux Etats-Unis, sur un mode plus sérieux : «A bien des égards je pense que le sort de notre planète dépend des électeurs américains.»
Les Etats désunis : la mondialisation politique
Il y a tellement de choses qui dépendent de ce vote que sur beaucoup de s