«L’idée que des décennies de lutte féministe conduisent à nous retrouver en culotte, fesses en l’air, pattes écartées devant un public dont on imagine qu’une partie se masturbe et l’autre lutte contre l’idée de sexualiser le twerk, ben, je n’y arrive pas.» Effectivement, lundi matin, dans le 7-9 de France Inter, Sophia Aram n’y arrivait pas… à être drôle. Sa chronique faisait suite à un tweet posté par une journaliste du Monde, samedi 20 novembre, lors de la manifestation de lutte contre les violences faites aux femmes dans les rues de Paris. Le tweet en question montrait une vidéo du flashmob des danseuses de booty therapy, place de la République au moment de la manifestation. Elle était légendée comme suit : «Sur la place de la République, le collectif booty therapy organise une action. Elles twerkent pour ”montrer que ce n’est pas une danse de putes mais une façon de se réapproprier son corps et de s’empouvoirer”.»
Sur la place de la république, le collectif « booty therapy » organise une action. Elles twerkent pour « montrer que ce n’est une danse de putes mais une façon de se reapproprier son corps et de s’empouvoirer ». #Manifs20novembre #NousToutes pic.twitter.com/d2LAPd2uk0
— Cécile Bouanchaud (@CBouanchaud) November 20, 2021
En quelques heures, la vidéo a fait plus de 1,7 million de vues et a déchaîné la twittosphère, le collectif de danseuses s’est fait insulter, traiter de «putophobe» et d’antiféministe. Des propos que Sophia Aram est venue abonder, à une heure de grande écoute, lundi matin. Pourtant, l’humoriste aurait pu s’informer durant le week-end sur ce qu’était réellement la booty therapy et sur les valeurs d’inclusion, d’acceptation de soi, de non-jugement, de sororité et de bienveillance qu’elle prône.
Libérer les émotions
Elle aurai