Parmi les toutes premières mesures décidées par Trump au lendemain de son élection figure une série d’atteintes aux droits des personnes LGBTQI et, spécifiquement, à ceux des personnes trans : proscription de tout financement fédéral des soins de transition de genre, suppression de la mention «X» pour les personnes non-binaires sur les passeports qui «refléteront fidèlement le sexe de naissance», mise à l’isolement des femmes trans incarcérées avant leur transfert vers des prisons d’hommes, interdiction aux personnes trans de servir dans l’armée, bannissement de tous les programmes fédéraux promouvant la diversité, l’équité et l’inclusion, disparition de toutes les pages web officielles recensant les aides aux démuni·es, malades, victimes (que ce soit d’agression sexiste ou de catastrophe naturelle).
Brutales et dévastatrices pour les personnes concernées, ces décisions s’inscrivent dans une vaste offensive déployée depuis quelques années aux Etats-Unis contre «l’idéologie du genre» et le «wokisme», dont la question des identités trans constitue la tête de pont. Ce programme ultraconserv