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Libération
Climat Libé Tour : édito

Pour s’adapter au changement climatique, il faut fixer un cap clair

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Adaptation de la ville, de nos modes d’alimentation, de notre économie, de nos loisirs, avec dans les Alpes évidemment l’épineuse question de l’industrie du tourisme blanc : nos deux jours de débats les 4 et 5 octobre à Grenoble n’occulteront aucun sujet.
Une station de téléski laissée à l'abandon, à Ceuze dans les Hautes-Alpes, en juin 2024. (Thibaut Durand/Hans Lucas)
publié le 3 octobre 2024 à 11h05

En 2024, Libé explore la thématique de la transition écologique lors d’une série de rendez-vous gratuits et grand public. Objectif : trouver des solutions au plus près des territoires. Troisième étape de notre seconde édition : Grenoble, les 4 et 5 octobre. Un événement réalisé en partenariat avec la métropole de Grenoble et avec le soutien du Crédit coopératif, le groupe Vyv, l’Agence de la transition écologique (Ademe), la Fondation Jean-Jaurès, Oxfam, Greenpeace, le magazine Pioche ! et Vert le média.

Surtout, ne pas lever le pied. Ni se laisser distraire ou impressionner par ce qu’il faut bien appeler un retour de l’écologie-bashing, tendance à l’œuvre depuis quelque temps maintenant, en France et ailleurs. Tendance qui s’inscrit dans le mouvement plus global de la poussée populiste et conservatrice qui fragilise pas mal de démocraties.

La France n’y échappe pas. Avant qu’il ne dissolve l’Assemblée, Emmanuel Macron avait déjà envoyé des signaux indiquant qu’il avait de plus en plus la main qui tremble face aux décisions à prendre pour tenir ses engagements en matière de transition écologique. Le discours de politique générale de Michel Barnier, ancien ministre de l’Environnement, n’a pas été de ce point de vue très rassurant. Certes, le Premier ministre a fait de la dette écologique, cette «épée de Damoclès» qui pèse au-dessus de nos têtes, un des axes, avec la situation budgétaire, de son discours. Mais il reste, comme sur le reste d’ailleurs, plutôt flou. Il est bien sûr crucial que le gouvernement fixe un cap clair. Mais Libération a aussi la conviction que beaucoup de progrès, d’initiatives, d’idées nouvelles, et d’expérimentations sont à chercher au ­niveau local, auprès des élus dans les collectivités, au sein du vivier associatif ou des milieux économiques.

Le succès rencontré par le Climat Libé Tour prouve que nous ne nous sommes pas complètement trompés. L’étape grenobloise (1), la quatrième de notre seconde édition du Climat Libé Tour, le confirmera. Adaptation de la ville, de nos modes d’alimentation, de notre économie, de nos loisirs avec, dans les Alpes évidemment, l’épineuse question de l’industrie du tourisme blanc… Nos deux jours de débats n’occulteront aucun sujet. Nous sommes convaincus que la valorisation de cette approche décentralisée des politiques et des solutions à mettre en œuvre est non seulement utile mais vitale.

(1) En partenariat avec la métropole de Grenoble, et avec le soutien du Crédit coopératif, le groupe Vyv, l’Agence de la transition écologique (Ademe), la Fondation Jean-Jaurès, Oxfam, Greenpeace, le magazine Pioche ! et Vert le média.