Des premiers pas maîtrisés, en tout cas, moins casse-gueule que ceux de sa collègue de l’Education nationale. Face aux réactions suscitées par sa nomination au ministère de la Culture, Rachida Dati a estimé qu’elle était victime de «mépris de classe» dans un entretien au Parisien. Dénigrements, regards de haut, insultes, ces pratiques sont des rappels à un ordre social établi. «J’ai même entendu : “A-t-elle déjà lu un livre ?” J’attends désormais la prochaine question : “Sait-elle lire ?”» ironise-t-elle. Une manière de rappeler ses origines sociales et géographiques, fille d’un maçon marocain et d’une Algérienne installés en France.
En 2020, pour dénoncer la fermeture des bibliothèques et librairies pendant le second confinement, elle s’exprimait déjà sur sa page Facebook : «J’ai grandi dans un milieu où la culture était considérée comme un luxe, un confort. J’ai découvert la lecture,