C’est une semaine de rêve tricolore pour les Jeux olympiques après une grandiose cérémonie d’ouverture et une avalanche de médailles. Seule ombre au tableau, la série d’actes de sabotage commis contre le réseau de lignes à grande vitesse de la SNCF dans la nuit du 25 au 26 juillet, puis la dégradation d’installations de fibres optiques découvertes lundi 29. En réaction, Gérald Darmanin, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, pointe «le mode d’action de l’ultragauche dont la question est de savoir s’ils ont été manipulés». Pour Victor Cachard, philosophe et auteur, en deux tomes, de Histoire du sabotage (éditions Libre, 2022 et 2024), le saboteur est «historiquement associé à la figure de l’ennemi intérieur pour nier ses convictions politiques et délégitimer ses actions».
Avec le sabotage sur les lignes TGV de la SNCF, puis des fibres optiques, peut-on dire qu’on assiste à une recrudescence de ce mode d’action ?
J’ai le sentiment que le sabotage est de plus en plus pratiqué. Selon les rapports fournis par les organisations de télécommunications, il y a plusieurs dizaines d’antennes, ou d’infrastructures de télécommunication, qui sont dégradées par mois ! Comme ces informations sont souvent remontées par la presse locale, il y a une certaine invisibilité au niveau national pour dé