Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 50e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 24 janvier.
Lorsqu’il a vu des drapeaux arc-en-ciel flotter dans le quartier gay du Castro à San Francisco, à peine arrivé aux Etats-Unis, Sa’ed Atshan a pleuré. Et pour cause : en Cisjordanie, d’où il venait, l’Autorité palestinienne réprime sévèrement l’homosexualité. Tout comme le Hamas dans la bande de Gaza. En 2016, l’organisation qui a mené le commando terroriste du 7 octobre exécutait l’un de ses propres dirigeants pour soupçon d’homosexualité, comme le révélait The New York Times. A côté, Israël et plus particulièrement la ville de Tel-Aviv avec sa pride annuelle font figure d’eldorado LGBT+, même si le mariage entre personnes de même sexe est toujours interdit.
Chercheur en études de la paix et des