Cet article a été publié dans le cadre du «Libé tout en BD», le numéro de Libération entièrement illustré par des dessinatrices et des dessinateurs à l’occasion de l’ouverture du 49e festival de la bande dessinée d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi.
C’est une petite maison d’édition algérienne, Barzakh, qui est parvenue à rassembler les talents complémentaires du photographe Raymond Depardon et de l’écrivain Kamel Daoud dans un livre, Son œil dans ma main, publié à l’occasion de la commémoration de la signature des accords d’Evian. Un livre qui a donné naissance à une exposition du même nom, prévue jusqu’en juillet à l’Institut du monde arabe (IMA). Découvreuse de Kamel Daoud et de nombre d’autrices et auteurs algériens ou liés à l’Algérie, cet éditeur basé à Alger se bat chaque jour pour rester debout. Nous avons rencontré Selma Hellal qui a fondé Barzakh avec son compagnon Sofiane Hadjadj.
Comment avez-vous eu l’idée de publier le livre de Depardon et Daoud ?
C’est Claudine Nougaret, réalis