Menu
Libération
Interview

Selma Hellal: «Les Algériens ont besoin de récits de vie, avec des femmes et des hommes rendus à leur humanité nue»

Article réservé aux abonnés
Guerre d'Algérie (1954-1962), un conflit historiquedossier
A l’occasion de la sortie de «Son œil dans ma main» de Raymond Depardon et Kamel Daoud, et de l’exposition qui en est tirée à l’Institut du monde arabe, retour sur l’histoire de la maison d’édition algérienne Barzakh avec sa cofondatrice.
(Antoine Maillard/Liberation)
publié le 16 mars 2022 à 18h32

Cet article a été publié dans le cadre du «Libé tout en BD», le numéro de Libération entièrement illustré par des dessinatrices et des dessinateurs à l’occasion de l’ouverture du 49e festival de la bande dessinée d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi.

C’est une petite maison d’édition algérienne, Barzakh, qui est parvenue à rassembler les talents complémentaires du photographe Raymond Depardon et de l’écrivain Kamel Daoud dans un livre, Son œil dans ma main, publié à l’occasion de la commémoration de la signature des accords d’Evian. Un livre qui a donné naissance à une exposition du même nom, prévue jusqu’en juillet à l’Institut du monde arabe (IMA). Découvreuse de Kamel Daoud et de nombre d’autrices et auteurs algériens ou liés à l’Algérie, cet éditeur basé à Alger se bat chaque jour pour rester debout. Nous avons rencontré Selma Hellal qui a fondé Barzakh avec son compagnon Sofiane Hadjadj.

Comment avez-vous eu l’idée de publier le livre de Depardon et Daoud ?

C’est Claudine Nougaret, réalis