Sciences-Po a-t-il enfin trouvé sa nouvelle tête ? Jeudi, le conseil d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) se réunit pour examiner la candidature, à sa présidence, de Laurence Bertrand Dorléac. Il procédera à un vote informel, avant une réunion définitive le 28 avril qui devrait l’élire pour de bon. Le nom de cette professeure d’histoire de l’art était soufflé par certains en interne depuis la chute fracassante d’Olivier Duhamel, qui a dû démissionner du poste après la révélation de faits d’inceste. Jusqu’à la semaine dernière, elle n’était pourtant pas sur les rangs. Il a fallu une des crises internes dont Sciences-Po, institution politique par excellence (dans tous les sens du terme), a le secret pour qu’elle entre dans le jeu.
Vendredi, la candidature de Laurence Bertrand Dorléac a été recommandée à l’unanimité par le comité de recherche chargé de la présélection. Composé pour moitié d’enseignants (Jeanne Lazarus, Thierry Mayer…) et pour moitié de «membres fondateurs» de Sciences-Po représentant le monde des affaires et de la vie publique (Louis Schweitzer, Michel Pébereau, Laurence Parisot, Pascal Lamy…), ce comité avait été monté pour sorti