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Féminisme

Tribune de 200 hommes «contre la domination masculine» : le début d’un débat

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La tribune parue dans «Libération», signée par de nombreuses personnalités masculines s’engageant à faire des efforts pour devenir les alliés des femmes, a suscité d’intenses réactions. Et n’a pas convaincu toutes les féministes.
Lors de la manifestation de soutien à toutes les victimes de viols et à Gisèle Pelicot, à Paris, le 14 septembre 2024. (Aline Deschamps/Libération)
publié le 25 septembre 2024 à 11h39

Quand des hommes s’engagent pour la cause féministe, ils s’attirent parfois les foudres d’autres hommes, mais aussi de certaines féministes. Une tribune signée par plus de deux cents personnalités masculines, dont le chanteur Eddy de Pretto, l’humoriste Guillaume Meurice ou encore l’écrivain Gaël Faye, et parue ce week-end dans Libération, ont entraîné de fortes réactions, sur les réseaux sociaux comme dans les émissions de Pascal Praud.

«L’affaire Pelicot nous l’a prouvé, la violence masculine n’est pas une affaire de monstres, c’est une affaire d’hommes, de monsieur Tout-le-Monde», soutient la tribune, écrite par l’essayiste Morgan N. Lucas. En mobilisant ses contacts sur les réseaux sociaux, il a réussi à faire signer son texte par plusieurs personnalités, qui ont accepté de s’identifier comme étant «le problème», en tant qu’hommes. «Dire “tous les hommes”, c’est parler de violences systémiques perpétrées par tous les hommes, parce que tous les hommes, sans exception, bénéficient d’un système qui domine les f