L’histoire du monde paysan, c’est celle de ces hommes et de ces femmes qui avec passion cultivent la nature pour produire notre nourriture. C’est une épopée humaine qui recommence à chaque saison, à chaque semis. Il appartient à notre nation dans un pacte renouvelé avec son agriculture d’exprimer son respect pour que le travail de la terre soit reconnu dans toute sa dignité.
La réponse actuelle à la crise agricole est pour l’essentiel une remise en cause du pacte vert européen et de la trajectoire nationale vers l’agroécologie. Elle est oublieuse de deux réalités objectives : le mur climatique et la falaise démographique. Les partisans du statu quo ne sont pas réalistes. Une chose est certaine : il faut trouver une alternative au modèle finissant, dont les illusions se sont estompées de plus en plus brutalement.
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C’est à ce travail que j’appelle toutes les bonnes volontés, en espérant sortir des approches démagogiques qui ont participé à la destruction de notre agriculture. A l’instar du dialogue stratégique lancé par la Commission européenne basée sur une très large concertation, les décisions pour le changement de notre modèle agricole doivent s’appuyer sur une très large concertation tant sur les constats que les solutions. L’heure n’est pas aux coups de force ou de menton, mais au dialogue pour trouver des solutions opérationnelles.
Non à une agriculture de firme
Il est plus que jamais indispensable de rémunérer toutes les fonctions remplies par l’agricultrice et l’agriculteur. Notamment celles par