Le partenariat entre OpenAI et le Monde, annoncé comme novateur, promet d’enrichir Chat GPT de contenus actualisés «faisant autorité», offrant ainsi une «source significative de revenus» au journal, tout en facilitant le travail des journalistes, sans oublier la lutte contre le pillage des contenus. «Pillage» qui, rappelons-le, est le fait de ce même OpenAI… Cette initiative pourrait sembler pleine de bon sens.
Imaginons que d’autres grands médias choisissent de ne pas suivre la voie du diktat de l’«algorithmocratie» et refusent de vendre leur contenu à Sam Altman : Chat GPT se transformera, alors, en média de la vision «faisant autorité», celle du journal du soir. L’irruption de Chat GPT et consorts dans le paysage médiatique annonce une disruption dépassant les effets de Google et des réseaux sociaux, non seulement par la filtration de l’information mais aussi par la régurgitation de connaissanc