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Libération
TRIBUNE

A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silenciée

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Après la mort de la photojournaliste palestinienne Fatma Hassouna le 16 avril, plus de 300 personnalités du monde du cinéma dont Richard Gere, Pedro Almodovar, Hafsia Herzi ou Susan Sarandon entendent ne rien minimiser et ne pas rester sourds face à l’oppression subie par leurs consœurs et confrères.
Un enfant palestinien tué lors d'une frappe israélienne dans le centre de la bande de Gaza, le 28 avril. (Omar Al-Qattaa/AFP)
par Un collectif de plus de 300 personnalités du monde du cinéma
publié le 12 mai 2025 à 22h53

Fatma Hassouna avait 25 ans. Elle était une photojournaliste indépendante palestinienne. Elle a été prise pour cible par l’armée israélienne le 16 avril 2025, soit le lendemain de l’annonce de la sélection du film Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi, dont elle était l’héroïne, dans la sélection Acid du Festival de Cannes.

Elle allait se marier.

Dix de ses proches, dont sa sœur enceinte ont été tué·es par cette même frappe israélienne.

Depuis les terribles massacres du 7 octobre 2023, aucun journaliste étranger n’a été autorisé à entrer dans la bande de Gaza. L’armée israélienne cible des civils. Plus de 200 journalistes ont été délibérément tué·e·s.

Auteurs et autrices, réalisateurs et réalisatrices, artistes sont brutalement assassiné·e·s. Fin mars, le réalisateur palestinien