Ce que l’on sait, c’est que Gérard Depardieu a été mis en examen pour viol. Et que donc, pour la justice, il existe un nombre suffisant «d’indices graves et concordants» pouvant laisser à penser qu’il s’est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Ce que l’on sait, c’est que le viol est un crime. Pas une question de morale.
Ce que l’on sait, c’est que deux autres plaintes visent l’acteur, l’une pour viol, l’autre pour agression sexuelle. Et que treize autres femmes l’accusent d’agression, ou de harcèlement sexuel.
Ce que l’on sait, c’est qu’une plainte pour viol s’avère mensongère dans 2 % à 8 % des cas. Et que l’inverse marche aussi : neuf fois sur dix, une plaignante dit la vérité.
Ce que l’on voit à l’image de ce fameux Complément d’enquête consacré à Depardieu, image vérifiée par huissier, c’est un homme franchissant la ligne rouge : ce qu’il fait, ce qu’il dit, pourrait s’apparenter à du harc