Fallait-il nommer l’écrivain vagabond, proche de l’extrême droite, parrain de l’édition 2024 de la manifestation culturelle qui doit se dérouler en mars ? La question agite le débat public depuis la publication d’une tribune dans Libération. Pour l’écrivain Christophe Claro, le choix de Sylvain Tesson n’est pas «un geste innocent». Ceux qui s’opposent au romancier auteur de best-sellers manquent cruellement d’arguments, estime pour sa part William Marx, professeur au Collège de France.
L’histoire de la littérature française abonde en querelles plus ou moins légitimes, du sort des écrivains collaborateurs à la dispute Sartre-Camus. La dernière en date n’est hélas pas du même tonneau.