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TRIBUNE

Amérique latine : non à la répression croissante des communautés autochtones

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A l’occasion de la journée internationale des peuples autochtones, ce 9 août, un collectif d’associations appelle les gouvernements de l’Argentine et du Chili à respecter les droits de ces communautés et à cesser la criminalisation de leurs luttes légitimes.
Lors de la marche pour la résistance des Mapuches et de tous les peuples indigènes à Santiago, au Chili, le 13 octobre 2024. (Javier Torres/AFP)
par Par un collectif d’associations
publié le 9 août 2025 à 11h51

A l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous souhaitons attirer l’attention sur la situation alarmante des communautés autochtones en Amérique Latine, en particulier en Argentine et au Chili. Dans un contexte où l’accaparement des ressources naturelles s’intensifie, les défenseur·es des droits humains appartenant à ces communautés se retrouvent en première ligne face à des menaces de plus en plus violentes, à la criminalisation de leurs luttes, aux détentions arbitraires, aux disparitions forcées et aux assassinats.

Des communautés assiégées par l’extractivisme

Les peuples autochtones, qui ne représentent que 6 % de la population mondiale, préservent pourtant 80 % de la biodiversité, selon l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones. Leur lien unique avec la terre et la nature est non seulement vital pour leur survie, mais également pour l’équilibre écologique de notre planète. Malheureusement, cette richesse attire des projets extractivistes aux conséquences dévastatrices, faisant des communautés autochtones des cibles privilégiées de plusieurs types de violence.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’Amérique latine demeure la région la plus dangereuse pour les défenseur·es des droits humains, avec