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TRIBUNE

Anne-Teresa De Keersmaeker : «La danse est l’une des activités humaines les plus durables»

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A l'ère de l'anthropocènedossier
Parce que nous habitons la Terre comme nous habitons notre corps, la chorégraphe flamande Anne-Teresa de Keersmaeker invite à voir la danse comme une pratique écologique où l’une et l’autre sont respectés.
La chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaeker, à Berlin le 23 mars. (John Macdougall/AFP)
par Anne-Teresa De Keersmaeker, Danseuse et chorégraphe, fondatrice de la compagnie Rosas
publié le 31 décembre 2022 à 7h26

En 2023, on arrête quoi ? En 2023, on arrête quoi ? Au printemps 2020, en plein Covid-19 et alors que nous rêvions tous du «monde d’après», l’intellectuel Bruno Latour, mort cette année, nous invitait (dans AOC) à identifier «ce dont nous sommes prêts à nous libérer» pour faire advenir un futur plus écologique. A l’heure de la crise énergétique et à l’issue d’une année marquée par les alertes de la COP climat et de la COP biodiversité, il est temps de reprendre la réflexion dans les domaines de nos existences. Libération convie une chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaeker et un architecte Philippe Rahm à partager leurs bonnes résolutions, qui sont autant de promesses pour l’avenir.

Le terme «écologie» vient du mot grec oikos, qui signifie «maison». La Terre est notre maison et elle a désespérément besoin que nous en prenions soin. Il n’a jamais é