En trois mots comme en cent, il a gagné. Avec la mort de Hassan Nasrallah, Benyamin Nétanyahou a virtuellement gagné cette guerre, car après avoir brisé le Hamas en un an de bombardements de Gaza, il a décapité le Hezbollah en écrasant son chef sous les ruines de son bunker.
Les armes ne s’en tairont pas d’un coup. Il y aura d’autres rebondissements, mais d’abord ébranlé par un massacre comme Israël n’en avait jamais connu, ce Premier ministre a su débarrasser son pays des deux plus grandes menaces auxquelles il était confronté. Rien d’étonnant à ce que les Israéliens l’en applaudissent, mais voudra-t-il maintenant, et le saurait-il, transformer cette victoire en une paix durable ?
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C’est toute la question, car le fait est, pour l’heure, que ce sont la force et l’intransigeance qui ont payé. La force a payé contre le Hamas qui a perdu là l’essentiel de ses troupes face aux soldats, aux avions et aux missiles d’un Premier ministre décidé à l’éliminer. L’intransigeance a payé face à un président am