Ce mercredi 7 mai 2025 marque les trois ans de captivité des otages Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran. Leur arrestation le 7 mai 2022, sous de fausses accusations d’espionnage alors qu’ils étaient en simple séjour touristique, les a plongés dans le cauchemar le plus absolu. Depuis trois ans, ils sont privés de leurs droits fondamentaux et maintenus dans des conditions de détention délétères au sein de la prison d’Evin. Cette détention doit cesser au plus vite.
Je veux rappeler ici les conditions effroyables de leur incarcération : enfermés dans une cellule de 9 mètres carrés, éclairée en continu, sans lit ni mobilier, ils sont contraints de dormir à même le sol. Cette cellule est partagée avec d’autres détenus, pour certains dangereux. L’accès à la lumière du jour est strictement limité à une sortie hebdomadaire de trente minutes dans une cour étroite.
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Les effets personnels que l’ambassade tente de leur remettre dans le but d’améliorer leur quotidien (des livres, des lunettes, du courrier) ne leur parviennent jamais et sont systématiquement confisqués par les autorités iraniennes. Leurs droits à la défense sont également ignorés. Ils n’ont aucun accès à des avocats indépendants et n’ont plus aucun contact avec l’ambassade française sur place.
Les rares appels à leur famille en visio (moins d’une visio par mois et d’une durée de cinq minutes) leur sont accordés aléatoirement et se déroulent sous haute surveillance. Lors du dernier, datant du 14 avril 2025, les familles ont