Après les propos méprisants de Mme Oudéa-Castéra qui disait tout haut ce que la macronie fait tout bas, il fallait que la ministre change. Mais dans les faits, la casse programmée du service public s’amplifie. Suppressions massives de postes, réduction d’une heure de cours en collège, groupes de niveau délétères et inefficaces, remise en cause de la liberté pédagogique des enseignant·es, faveurs au privé… les coups portés sont rudes ! Illustration sur l’académie de Paris qui concentre et illustre les problématiques nationales.
En ce moment donc, se joue en silence dans les écoles, collèges et lycées publics parisiens une véritable saignée sur les postes d’enseignant·es. Pour la rentrée 2024 : -128 postes dans le second degré et -125 postes dans le premier degré à Paris ; -2 440 dans toute la France.
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Alors que notre système éducatif est à la peine pour faire réussir tous les élèves, alors que la France se distingue par une corrélation inquiétante entre inégalités sociales et scolaires, la situation devient particulièrement alarmante. Le manque d’enseignant·es entraîne, entre autres dysfonctionnements, une profonde crise du remplacement dans les écoles primaires parisiennes. Certains jours, jusqu’à 200 classes peuvent se retrouver sans enseignant·es ! La perte de 125