Ils nous ont fait vibrer aux Jeux paralympiques. C’était fort et prenant, et ça déplaçait le regard sur le handicap, c’est ce qu’on peut lire un peu partout. Des corps avec des trucs en moins qui nous font vivre le sport avec un truc en plus. Dans le sillage des feux d’artifice, il y a des choses qui bougent dans les esprits, et bientôt – espérons-le – dans les politiques publiques. Ryadh Sallem, athlète français, avait envie de le croire la semaine passée en confiant au Monde : «On ne pourra plus revenir en arrière en matière d’inclusion.»
Le jour de la clôture des Jeux paralympiques à Paris, il pleuvait fort à Marseille, et mes pas m’ont menée, entre les flaques, jusqu’au muséum d’Histoire naturelle. J’y ai fait une rencontre intéressante, en matière d’inclusion justement. Au cœur de l’exposition permanente, entre des éléphants et des tigres empaillés, je suis tombée sur Jean-Louis Bourdini (vers 1565-1616). Enfin son crâne pour être plus exacte, puisque c’est la seule partie de lui qui est en vitrine au muséum. Il faut dire que c’est un crâne