Le 7 juillet dernier, alors que la majorité du pays tremblait à l’idée d’une possible victoire de l’extrême droite et de ses alliés aux élections législatives, la coalition du Nouveau Front populaire (NFP) déjouait les pronostics des sondeurs et s’imposait comme premier bloc à la sortie des urnes.
Le Nouveau Front populaire a dû se désister au deuxième tour dans 134 circonscriptions pour barrer la route à Jordan Bardella et ses alliés, quand le camp présidentiel n’a retiré que 82 de ses candidats (leur maintien amenant parfois à l’élection de députés du Rassemblement national). Mais aujourd’hui, cette coalition de gauche n’a que 182 députés, ce qui est très loin des 289 nécessaires pour avoir la majorité absolue.
Le NFP n’est donc pas en mesure d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, qui l’a bien compris et a immédiatement fait savoir qu’il était urgent d’attendre, et qu’il ne désignerait le nouveau chef du gouvernement qu’après l’électio