Ces dernières semaines, une proposition de la Commission européenne visant à utiliser les actifs russes pour accorder à l’Ukraine un «prêt de réparation» semblait rallier à elle un consensus croissant. Ce dispositif prévoit de dispenser l’Ukraine de rembourser ce prêt en cas de refus de Moscou de verser les réparations. Une mesure qui reviendrait, dans les faits, à une confiscation des actifs de la Banque centrale de Russie.
L’utilisation des actifs russes pour financer l’Ukraine figurait à l’ordre du jour du Conseil européen du 23 octobre, et plusieurs médias s’attendaient à une décision en ce sens.