Nous avons appris ce mardi 10 décembre que le groupe d’études VIH-sida de l’Assemblée nationale n’allait pas être renouvelé pour cette nouvelle mandature. Le bureau de l’Assemblée nationale doit approuver la nouvelle liste la semaine prochaine.
En 2024, le VIH-sida reste un enjeu de santé publique majeur, mais est avant tout une question politique. Près de 5 000 nouvelles contaminations par an et des milliers de citoyens vivant dans la stigmatisation révèlent une épidémie qui n’a jamais disparu. Dans ce contexte, la suppression annoncée du groupe d’études VIH-sida de l’Assemblée nationale est extrêmement préoccupante, et un signal alarmant témoignant d’un désengagement institutionnel que nous refusons d’accepter.
Supprimer un groupe d’études, c’est retirer des moyens humains et financiers pour travailler sur ce sujet en particulier. Ce n’est pas un simple lieu de discussion, mais le relais d’une volonté politique qui, au fil des ans, a permis des progrès décisifs : la généralisation de la Prep [ou prophylaxie pré-exposition, c’est-à-dire la prise ré