Hier, c’était au nom de notre sécurité contre le terrorisme ou les narcotrafiquants. Aujourd’hui, c’est sous l’étendard de la protection des mineurs que les Etats membres de l’UE s’apprêtent à faire un pas décisif vers une société de contrôle total. Derrière la défense de ce qui nous est le plus cher, nos enfants, les réflexes orwelliens d’une droite obsédée par la sécurité menacent nos libertés. Le projet de règlement européen sur «la prévention des abus sexuels des enfants» n’est pourtant pas sans mérites. Il propose entre autres de lutter contre la diffusion de la pédopornographie – rendue encore plus virale par les
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«Chat Control» et l’UE : protéger les enfants, oui, mais pas au prix d’une surveillance de masse
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S’il est validé par le Conseil de l’UE en octobre, ce contrôle généralisé et automatisé s’appliquera directement sans passer par la représentation nationale. Or, pour le député LFI de Paris, Rodrigo Arenas, il y a d’autres moyens pour lutter efficacement contre les abus sexuels sur mineurs.
(Paolo/plainpicture/Paolo)
Par
Rodrigo Arenas, député LFI 
Publié le 17/09/2025 à 14h15
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