Il y a des photos particulièrement atroces de Gaza qui circulent. Vous les avez peut-être vues. Une photo en particulier m’obsède, celle d’un petit garçon, Karam.
Alors qu’il est déjà mort à cause de la faim, sa maman a refusé pendant de longues heures que le personnel médical recouvre son corps. Elle a parlé pendant de longues heures à son petit «Prince» et a demandé au médecin de partager la photo de Karam au monde entier.
Karam n’était pas un terroriste du Hamas. Il était un enfant, avec des rêves et des espoirs d’enfant. Il a été tué à cause de la faim, à cause du blocus organisé par l’armée israélienne.
Il y a des milliers d’enfants morts à Gaza. Qui ne sont pas des chiffres ou des «victimes collatérales». Aux atrocités terroristes du 7 Octobre, a succédé une longue nuit d’horreur dont on peine à voir la fin et surtout la finalité.
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La photo de Karam nous rappelle que rien ne justifie l’horreur des massacres de civils et que rien ne peut justifier le torrent de haine, de déshumanisation et de glorification des meurtres de civils israéliens ou palestiniens que nous constatons depuis le pogrom du 7 Octobre.
Elle nous rappelle qu’il existe une égale dignité des vies humaines et qu’il n’y a pas de vies «inestimables» d’un côté et de morts «regrettables» de l’autre. Une vie palestinienne vaut une vie israélienne et vice-versa.
Elle nous rappelle que le droit international ne doit pas être à géométrie variable, et que nos dirigeants devraient tout faire pour faire respecter l