Menu
Libération
TRIBUNE

Coupes budgétaires à Marseille : il faut aller chercher les milliards là où ils se trouvent

Article réservé aux abonnés
Pourquoi les collectivités locales devraient-elles payer par l’austérité le coût de sept années d’une gestion désastreuse des finances publiques de l’Etat ? Des élus NFP de Marseille proposent de faire contribuer les ultrariches et les grands groupes à l’effort national.
Une école élémentaire du quartier de la Belle-de-Mai, dans le 3e arrondissement de Marseille. (Claude Almodovar/Divergence)
par un collectif d'élus (NFP) de Marseille
publié le 31 octobre 2024 à 10h00

Le 8 octobre, le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a officialisé ce que les insinuations des ministres démissionnaires Bruno Le Maire et Thomas Cazenave auguraient depuis le début du mois de septembre : nos collectivités locales vont payer par l’austérité le coût de sept années d’une gestion désastreuse des finances publiques de l’Etat.

Sur l’ensemble du territoire national, le projet de loi de finances présenté prévoit en effet cinq milliards d’euros de coupes pour les grandes collectivités, qui organisent pourtant les services publics de nos territoires. Dans les Bouches-du-Rhône, plus particulièrement, le département se verra privé de 51 millions d’euros, la métropole de 22 millions d’euros et la ville de Marseille de 27 millions d’euros. Toutes coupes incluses, cette dernière estime la ponction globale sur la municipalité à 70 millions d’euros, ce qui représente environ 3,5 % de son budget.

Il repose pourtant sur les ép