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TRIBUNE

Crampes, nausées, fatigue intense… Nous voulons un congé menstruel à l’Université

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A l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle ce mercredi 28 mai, des étudiantes demandent le droit à un congé menstruel dans toutes les facultés françaises, sans condition et certificat médical.
(Charly Triballeau/AFP)
par Alice Cohen-Morzadec, secrétaire générale de l'Union Étudiante Sciences Po et Gabriel Soussi, élu étudiant SCUM (Union Étudiante), Université de Montpellier
publié le 28 mai 2025 à 6h34

Chaque mois, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s sont contraint·e·s d’assister à leurs cours ou de passer des examens tout en souffrant de douleurs qui, dans d’autres circonstances, justifieraient une absence. Crampes, migraines, nausées, vomissements, fatigue intense : les symptômes liés aux menstruations, parfois aggravés par des maladies comme l’endométriose ou l’adénomyose, sont invalidants.

Pourtant, les menstruations incapacitantes sont rarement reconnues comme motif légitime d’absence dans l’enseignement supérieur. Pour disposer d’une absence justifiée, il faut généralement présenter un certificat médical. Cet état de fait est non seulement inadapté aux réalités des cycles — imprévisibles, soud