Depuis maintenant quelques années les attaques en direction du secteur de la culture et plus particulièrement du secteur du spectacle vivant et du tissu associatif ne cessent de se multiplier tant au niveau des collectivités qu’au niveau national.
Et ce quelles que soient les orientations politiques des élus. Après les coupes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la région Loire-Atlantique vient de procéder à des coupes drastiques, la vice-présidente du parti Horizons, parti d’un potentiel candidat à l’élection présidentielle déclarant en substance : «Une subvention n’a pas à être attribuée à vie.»
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Certes, mais le maintien du lien social dont chacun s’accorde à constater qu’il se délite ne doit-il pas être une préoccupation constante ?
Les «camarades» socialistes ne sont pas en reste. Le président du conseil général de l’Hérault venant d’annoncer qu’il supprime purement et simplement les 6 millions d’euros de subventions à destination du champ culturel (sur un budget global dudit conseil général de 2 milliards d’euros). Le ministère de la Culture lui-même enregistrant une baisse de 50 millions d’euros.
Que signifie donc ce désengagement tous azimuts ? Que la situation du pays est telle que chacun doit participer à un redressement nécessaire ?
Bien que l’on ne puisse imputer aux acteurs culturels la dérive budgétaire, il peut relever de la solidarité nationale de participer à l’effort collectif. Mais vu les sommes allouées à la culture il ne paraît pas que ces coupes soient un