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tribune

Cyril Hanouna, Michel-Edouard Leclerc… de quoi ces nouveaux présidentiables sont-ils le symptôme ?

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La présidentiabilité de demain n’a plus rien à voir avec celle d’hier. D’où l’irruption de candidatures qui même démenties paraissent désormais crédibles, analyse la spécialiste des questions démocratiques Blanche Leridon.

Cyril Hanouna, jour de son audition à l'Assemblée nationale, le 14 mars 2025, à Paris. (Denis Allard/Libération)
Par
Blanche Leridon
directrice éditoriale de l’Institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles
Publié le 02/05/2025 à 10h53

De quoi les «présidentiables» sont-ils faits ? A deux ans de l’élection de 2027, alors que les écuries partisanes se mettent en branle et que les unes de journaux s’interrogent «Et si c’était lui ?» (lui pouvant aussi bien désigner Cyril Hanouna que Dominique de Villepin ou Bruno Retailleau), le politologue Christian Le Bart publie un éclairant ouvrage (1) sur la construction de la figure du présidentiable.

Revenant sur six décennies d’histoire politique française, Le Bart pas