Alors que la clôture des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 achève une période d’euphorie collective et que la France accouche difficilement d’un Premier ministre, passons-nous véritablement d’une parenthèse enchantée à un retour à la béance politique antérieure ? Autrement dit quelle est la nature du bilan à tirer des JO ? Parenthèse sportive ou leçon politique donnée à la classe politique ? Revendiqués par Thomas Jolly comme une célébration des corps, de tous les corps dans leur diversité, ne faut-il pas voir aussi dans les JO une leçon donnée au corps politique ?
Sans nul doute, les JO de Paris ont été d’une certaine manière conformes à ce qu’ils étaient appelés à être dans l’Antiquité : une période de trêve laissant place à la compétition et aux seuls affrontements sportifs. La magie des Jeux s’impose là dans un temps pacifié. Quel contraste alors entre le spectacle donné par l’élite politique engoncée et piégée par les enjeux de la compétition politique et ce formidable engouement collectif amorcé dès la cérémonie d’ouverture ! Face à l’outrance et au déchirement de nos dirigeants politiques, d’une certaine manière le public a répondu de la plus belle des manières en rappelant à ces élites ce qui devrait êtr