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TRIBUNE

Depardieu condamné, un petit miracle au pays de la gauloiserie, par Giulia Foïs

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La condamnation de l’acteur, mardi 13 mai, à dix-huit mois de prison avec sursis pour agression sexuelle ne doit pas être un simple bug dans le système. Tout dépendra de ce qu’on sera capable d’en tirer comme réflexions et actions concrètes, défend la journaliste et autrice.
Gérard Depardieu lors du 68e Festival de Cannes, le 22 mai 2015. (Bertrand Langlois/AFP)
par Giulia Foïs, Journaliste et autrice
publié aujourd'hui à 18h15

Mardi 13 mai, un homme a été condamné à dix-huit mois de prison pour agression sexuelle. Parce qu’il est âgé, et qu’il a un casier vierge, le tribunal correctionnel de Paris lui a accordé un sursis. Et comme il «ne semble pas appréhender la notion de consentement», sa peine a été assortie d’une obligation de soins. Motivations claires, loi appliquée, violences sexuelles sanctionnées : au pays de l’impunité,