Sur les plateaux comme sur les réseaux, la lutte contre les déserts médicaux n’en finit pas de susciter des commentaires, preuve que l’avenir de notre système de santé nous concerne collectivement autant qu’il nous inquiète. Chacun s’interroge sur la pertinence de la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui met fin à la liberté d’installation des médecins, ou à la contre-proposition gouvernementale de contraindre nos docteurs à pratiquer deux jours par mois dans les déserts médicaux. Nous entendions récemment sur un plateau de télévision que puisqu’on paye leurs études, on devrait les obliger à s’installer où on leur dit. Mais alors, cela devrait valoir pour tous, que l’on soi
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Déserts médicaux : ce qui serait vraiment révolutionnaire serait d’apprendre à se passer de médecins
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Prendre des médecins ici pour les mettre là, cela veut dire les piquer ici pour les envoyer là. Ici, en 2024 dans une maison de santé de l'Indre. (Sébastien Pons/Hans Lucas pour Libération)
par Emilie Bérard, directrice d'hôpital et Emmanuel Vigneron, professeur émérite des universités, spécialiste de la santé
publié le 5 mai 2025 à 16h36
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